De nouveau en confinement, la France, comme beaucoup de pays dans le monde, subit les affres de la crise sanitaire qui n’a pas tardé à déboucher sur une crise socioéconomique. Toutefois, la pierre fait partie des secteurs les plus stables depuis la crise des subprimes avec le renforcement des normes prudentielles au niveau international. De ce fait, si vous êtes à la recherche d’un crédit immobilier ou l’avez déjà fait, ou encore si vous êtes sur une transaction impliquant un crédit immobilier, inutile de vous alarmer car les changements qui surviendront après le confinement vont en principe consolider vos acquis.
Une meilleure qualité de service
Si le premier confinement fut une situation inédite qui a bouleversé tout le monde, ce second a été mieux préparé pour assurer un service de qualité aux clients. Ainsi, le numérique est mis au-devant de la scène pour répondre aux besoins du moment et faciliter l’accès au crédit immobilier sans besoin de se déplacer. C’est ainsi que beaucoup de banques ont développé des logiciels de traitement de dossiers de prêt afin que cette période ne rime pas avec une paralysie du système de prêt bancaire.
Les personnels sont formés pour le traitement des dossiers à distance et les intermédiaires commerciaux comme les courtiers sont mis à contribution dans le dispositif. Tout cela est mis en place pour éviter que les délais ne s’allongent comme ce fut le cas lors du premier confinement au mois de mars. Vous pouvez toujours contacter un courtier pour les démarches auprès de la banque afin qu’ils vous proposent les meilleures offres sur le marché, surtout si vous êtes de fidèles collaborateurs. En effet, les courtiers de crédit immobilier sont autorisés à ouvrir leurs portes en cas de nécessité afin de permettre aux clients de bénéficier d’un service financier minimum et de faciliter le travail des banques. Les différents moyens logistiques utilisés par les banques pour le traitement à distances sont :
- la visioconférence
- la signature électronique
- le dépôt en ligne
Des solutions pour les baisses de revenus
Avec la crise économique engendrée, les cas de chômages qui se comptent par centaines de milliers, il se pose la question du paiement ou de la souscription d’un crédit immobilier pour les baisses de revenus. C’est ainsi que presque un million de clients affirment avoir des difficultés à respecter leurs mensualités, d’autres hésitent à contracter un prêt immobilier, surtout pour les indépendants comme les artisans et les commerçants. C’est au vu de tout cela que les banques traditionnelles ont mis en place des possibilités de différer l’échéance des paiements afin de se donner le temps d’une relance économique efficace. Pour d’autres banques, c’est la suspension temporaire qui est proposée afin de contribuer à la résilience économique. Ainsi, même si vous aviez bénéficié d’une suspension au printemps dernier, il est tout à fait possible d’en bénéficier à nouveau, l’objectif étant la continuité du crédit immobilier. Toutefois, faudrait-il préciser que la suspension génère d’autres intérêts et prolonge la durée du crédit.
Le sort des crédits relais
Dans le contexte de confinement, se pose également la question du sort des crédits relais étant donné que l’objectif était de les revendre. En effet, ceux qui en bénéficient devront attendre plus longtemps que prévu du fait de l’interdiction des visites. Toutefois, les taux de crédits relais étant extrêmement bas en ce moment, cette attente ne risque pas d’avoir une incidence financière considérable. Le taux est en ce moment inférieur à 1% pour la plupart des banques et la moyenne annuelle de 1.20%. En plus, vu le contexte et les difficultés qu’il peut y avoir dans la vente, il est tout à fait possible pour une banque de consentir à une location temporaire du bien immobilier ou le passage au crédit amortissable.