Vous vous sentez trop à l’étroit dans votre habitation actuelle et vous auriez souhaité avoir une chambre supplémentaire ou encore un nouvel espace pour profiter de votre famille ? Augmenter l’emprise au sol d’une maison est un chantier complexe, et l’accompagnement de professionnels est plus que nécessaire à ce moment-là. On vous explique tout pour éviter de faire des erreurs dans votre projet d’extension de maison.
L’emprise au sol : quèsaco ?
Lorsqu’on envisage d’augmenter l’emprise au sol d’une maison, la première étape est de bien comprendre ce qu’elle comprend. Ce terme technique, de prime abord, est souvent mentionné dans les documents d’urbanisme et définit la surface occupée par une construction sur une parcelle. Parle-t-on là d’une extension de maison ? Est-ce la même chose ? Toutes les surfaces ne sont pas forcément comptabilisées de la même manière dans le terme « emprise au sol »
L’emprise au sol : pareil que la surface habitable ?
L’emprise au sol n’est pas la même chose qu’une surface habitable ou encore une surface de plancher. Voici un tableau comparant le terme emprise au sol, surface de plancher et surface habitable pour s’y retrouver facilement :
| Type de surface | Explication du terme |
|---|---|
| Emprise au sol | Surface au sol occupée par la construction, y compris les débords et annexes (terrasse couverte, garage, pergola fixe). |
| Surface de plancher | Addition de toutes les surfaces de plancher closes et couvertes, sans compter les murs et les vides. |
| Surface habitable | Espaces réellement exploitables par les occupants, hors murs, cloisons, escaliers et surfaces non aménageables. |
Les règles d’urbanisme à respecter pour augmenter l’emprise au sol d’une maison 📜
Avant de vous lancer dans un projet d’agrandissement, il est important et obligatoire de consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune. Le PLU dictera la façon dont le projet va évoluer, avec (souvent) de nombreuses règles à respecter en fonction de la situation géographique de votre maison. Il fixe plusieurs limites, notamment :
- Le coefficient d’emprise au sol (CES) : il détermine la part du terrain qui peut être occupée par une construction.
- Les distances avec les limites séparatives : en fonction de la zone, une distance minimale avec les terrains voisins est requise.
- Les hauteurs maximales autorisées : certaines communes limitent la hauteur des constructions, ce qui peut impacter un projet d’extension.
En fonction de votre projet, vous devrez déposer soit :
✔️ Une déclaration préalable de travaux (si l’extension est inférieure à 20 m²)
✔️ Un permis de construire (au-delà de 20 m² ou si l’extension porte la surface totale à plus de 150 m²)
Les solutions pour augmenter la surface de plancher de votre maison
Lorsqu’on souhaite gagner en surface, plusieurs solutions s’offrent à nous. Entre extension classique et surélévation, voici quel projet pourrait correspondre le mieux en fonction des spécificités de votre maison et du cadre réglementaire de celle-ci ! On vous illustre le tout avec deux projets d’agrandissement de maison passé par Archibien !
Les extensions classiques pour agrandir votre maison 🏠
L’extension latérale est souvent la solution privilégiée lorsque l’on dispose de terrain disponible. Elle permet de gagner en surface habitable sans toucher à la structure existante.
C’est notamment ce qu’ont choisi de faire Séverine et Olivier, propriétaires d’une maison bourgeoise dans les Hauts-de-France. Malgré des travaux de rénovation, leur maison restait mal agencée et peu adaptée à leur mode de vie. La cuisine, mal positionnée et sombre, était déconnectée des espaces de vie et du jardin. L’architecte retenu leur a proposé une extension en zinc et verre, en rupture avec l’esthétique historique du bâti. Ce nouvel espace accueille une cuisine spacieuse, lumineuse et ouverte sur une grande terrasse, créant un véritable dedans-dehors.
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💡 Un projet réussi
Grâce à cette extension bien pensée de cette maison bourgeoise, le couple profite aujourd’hui d’un volume moderne et fonctionnel qui sublime les pièces existantes.
📌 À retenir : une extension latérale est idéale si le terrain le permet et qu’on veut agrandir sans impacter la structure principale.
La surélévation pour agrandir votre maison sans augmenter l’emprise au sol
Si l’extension latérale n’est pas envisageable – manque de terrain, restrictions du PLU nantais –, il reste la surélévation. C’est la solution qu’ont choisie Coralie et Antoine, un couple nantais souhaitant gagner de la surface sans empiéter sur leur jardin. (et oui la surface extérieure est elle aussi très précieuse !)
Le couple souhaitait préparer l’arrivée de ses enfants en agrandissant son pavillon nantais exigu. Étant très attaché à son habitation, il ne souhaitait pas déménager, mais bien l’agrandir. Il a opté pour une surélévation en ajoutant un étage complet à la maison nantaise. L’architecte qui a travaillé sur ce projet a proposé une extension verticale en ossature bois, permettant d’ajouter deux chambres et une salle de bain à la demeure d’origine. La maison est passée de 60 à 120 m² : impressionnant !
📌 À retenir : la surélévation est une excellente option quand le PLU l’autorise et que les fondations sont assez solides pour supporter un nouvel étage.
Vous avez aimé nos conseils pour savoir comment augmenter l’emprise au sol d’une maison ?
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