La perspective de devenir propriétaire est souvent enthousiasmant au point que certains futurs propriétaires minimisent parfois les frais annexes à l’acquisition. Lorsque vous achetez une voiture, vous consacrez une certaine partie de votre revenu à l’entretien de celle-ci. Avec une maison, c’est pareil ! On vous détaille tous les frais liés à l’acquisition de votre bien et les différentes cotisations que vous devrez prévoir.
Quels sont les frais annexes du prêt immobilier ?
Les frais de dossier de prêt immobilier
La majorité des emprunteurs pensent directement à leurs mensualités lorsqu’ils contactent des banques pour contracter un prêt. Mais ils sont généralement assez peu informés sur les frais supplémentaires qui entrent en compte lorsqu’ils demandent un prêt.
Parmi ces frais, on peut compter les frais de dossier qui sont à débourser immédiatement. Ils couvrent le travail nécessaire à la constitution du dossier de prêt par votre banque. Ils sont compris entre 500 et 1500 € selon les banques. Mais si vous passez par un courtier en prêt immobilier, vous pourrez bénéficier de frais de dossier plus faibles. En effet, ses relations avec les banques lui permettent de les négocier. Il existe des courtiers immobiliers en ligne comme Pretto qui vous accompagnent gratuitement dans votre demande de prêt et vous permettent de faire des économies.
L’hypothèque ou la caution, laquelle choisir ?
L’hypothèque est une garantie du prêt immobilier. Elle porte sur le bien sujet à l’achat. Cette garantie assure à la banque que lorsque l’emprunteur ne peut plus rembourser ses échéances, elle peut demander à saisir le bien faisant objet de l’hypothèque. Vous devez savoir que l’hypothèque engendre des frais qui se composent de : l’émolument proportionnel du notaire, les frais de formalités, la contribution de sécurité immobilière, les droits d’inscription à la conservation des hypothèque. Pour ces frais, comptez environ 1.5% du capital demandé.
En ce qui concerne la caution, c’est une garantie alternative à l’hypothèque. Il s’agit pour l’emprunteur de cotiser à une mutuelle ou à un organisme de caution des mensualités et de leur verser également à la souscription une commission de caution de l’ordre de 1% du capital. Cette société ou mutuelle s’engagera en contrepartie, à rembourser les mensualités de l’emprunteur au cas où ce dernier n’y parvient plus.
L’assurance décès ou d’invalidité
La souscription à cette assurance est obligatoire pour toute demande de prêt. Elle prend en charge le remboursement du capital restant dû en cas de décès ou invalidité de l’emprunteur. Elle représente généralement 0.30% du montant demandé. Ceci dit, rien ne vous oblige à souscrire aux assurance proposées par votre banque. Libre à vous d’opter pour une assurance extérieure si vous trouvez les tarifs plus avantageux. Ces dernières peuvent être comparées via la plateforme goodassur.com
Les frais liés à la recherche et à l’achat d’un bien immobilier
Les frais d’agence immobilière
Il faut savoir que les frais d’agence immobilière ne sont pas encadrés par la loi. Chaque agence est ainsi libre de fixer sa rémunération. Les frais vont généralement de 4 à 8% du prix de vente du bien. Mais vous pouvez tout de même négocier ces tarifs et faire descendre la note. Vous pouvez jouer sur le prix de vente du bien qui peut potentiellement être revu à la baisse par le vendeur, et la commission qui sera touchée par l’agent immobilier lui même.
Qu’en est-il des frais de notaire ?
Il sont inclus dans les 10% d’apport généralement demandés par les banques pour obtenir le prêt. Ces frais qui peuvent représenter jusqu’à 8% du prix d’achat du bien ne servent pas entièrement à rémunérer le notaire. Ils représentent en réalité des frais d’acquisition dont seulement 15% vont réellement au notaire C’est ce que l’on appelle l’émolument du notaire. Le reste des frais et débours étant destinés au trésor public et aux divers intermédiaires.
Quelques astuces vous permettent néanmoins de réduire vos frais de notaire. En mettant par exemple les frais d’agence à votre charge ou en déduisant le prix des meubles du bien, vous réduisez ainsi la base de calcul des frais de notaire.
Propriétaire d’un bien immobilier, quelles charges vous reviennent ?
La taxe foncière et la taxe d’habitation
Lorsque vous devenez propriétaire, vous êtes de ce fait redevable de la taxe foncière et de la taxe d’habitation. La taxe d’habitation est payée par l’occupant du bien au 1er janvier de l’année en cours. Elle peut donc s’appliquer au propriétaire comme au locataire du bien.
Mais une réforme d’Emmanuel Macron prévoit la suppression totale de la taxe d’habitation pour les foyers fiscaux dont le revenu fiscal de référence n’excède pas 27 000 euros pour les célibataires et 43 000 euros pour les couples.
La taxe foncière quant à elle, ne concerne que le propriétaire du bien au 1er janvier. Ainsi, si vous avez acquis le bien en cours d’année, c’est le vendeur qui s’acquittera de la taxe. Ceci dit, des accords restent possibles entre le vendeur et l’acheteur pour se partager le paiement de la taxe. Mais l’accord doit bien figurer sur l’acte authentique de vente.
Les charges de copropriété
Elles sont parfois sources de litiges entre les propriétaires d’appartement en immeuble en raison de l’incompréhension des montants des charges. En 2019, ces charges sont en moyenne de 46.77€ par mètre carré et par an. Elles sont collectées par le syndic de copropriété pour financer les travaux d’entretien de l’immeuble, des espaces verts ainsi que d’autres services destinés à usage commun tels que l’ascenseur, l’eau froide, l’eau chaude, le chauffage. Sans oublier le salaire du concierge, les honoraires du syndic et d’autres impôts et assurance.
Les travaux d’amélioration ou de mise aux normes
En copropriété, il peut arriver que des travaux importants doivent être réalisés. Il sont alors votés en assemblée sans réellement tenir compte de votre situation financière. Un ravalement de façade, une chaudière à changer par exemple. Ces travaux peuvent donc sérieusement entamer votre budget. Cependant, si vous êtes en maison individuelle, vous avez toute la liberté d’ajuster vos travaux à votre budget étant donné que vous les payez seul et non de façon collective. Vous pouvez choisir les artisans ou décider tout simplement d’effectuer vos travaux par vous même.
Retenez que la propriété vous met face à de nouvelles responsabilités. Un nouveau statut qui engendre de nouvelles dépenses non négligeables. Il est donc essentiel d’en tenir compte lorsque vous commencez à rechercher le bien de vos rêves.
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