Vous envisagez de gagner des mètres carrés sans empiéter sur votre terrain ? La surélévation coche toutes les cases. Mais une question revient souvent au moment de se lancer : faut-il opter pour une surélévation de maison en bois ou en béton ? L’un est léger, rapide à poser, naturellement isolant. L’autre est robuste, durable, plus classique dans l’apparence. Alors, lequel choisir pour surélever votre maison ? On vous aide à trancher, en comparant clairement les deux options… et en vous donnant les clés pour faire un choix adapté à votre projet, votre bâti et votre budget.
Bois ou béton : quel matériau choisir pour votre surélévation ?
Quand on décide de surélever sa maison, le choix du matériau structurel est l’un des points le plus important ! Bois ou béton : chacun présente ses atouts… ses limites. Mais alors, comment faire le bon choix pour votre projet ? On fait ici le tour des critères techniques et pratiques qui vous aideront à choisir le matériau de votre future surélévation !
Les points clés à comparer pour faire le bon choix entre le béton et le bois
Avant de trancher, il vaut mieux comparer sur des bases solides. Voici les critères principaux à considérer pour choisir le bon matériau :
- Le poids : le bois est jusqu’à 3 fois plus léger que le béton. C’est un argument de poids si la structure existante est fragile.
- La rapidité de chantier : le bois arrive souvent préfabriqué, ce qui réduit la durée d’intervention.
- Les performances thermiques : les deux matériaux sont performants, mais le bois est naturellement isolant, quand le parpaing a besoin d’un complément d’isolant.
- Le rendu architectural : le bois offre plus de souplesse pour créer un étage chaleureux, tandis que le béton s’intègre mieux dans les constructions traditionnelles maçonnées.
« Le choix du matériau, ce n’est pas seulement une affaire de goût. C’est souvent la structure existante qui décide pour vous. Une maison ancienne en pierre ou en briques fines supportera mieux une ossature bois. »
explique un architecte de Nantes, partenaire Archibien.
Notre comparatif des avantages entre le bois et le parpaing
Pour vous aider à y voir plus clair, voilà un tableau comparatif synthétique entre une surélévation en bois et une en béton :
Critère | Bois 🌲 | Béton 🧱 |
---|---|---|
Poids sur la structure | Léger | Très lourd |
Rapidité de pose | Très rapide (préfabrication) | Plus lent (coulage, séchage, etc.) |
Isolation thermique | Très bonne | Moyenne sans isolant complémentaire |
Adaptation aux maisons anciennes | Très favorable | Moins recommandé sans renforts |
Esthétique intérieure | Chaleureuse, naturelle | Plus brute ou neutre |
Entretien | Demande un traitement régulier | Très durable sans traitement |
Quelle solution pour quel type de maison ?
Il n’existe pas de réponse universelle, pourtant quelques tendances se dégagent selon les profils de projets :
- Vous avez une maison ancienne, avec des fondations fragiles ou des murs porteurs en pierre ? 👉 Le bois est souvent la solution la plus simple et la plus sécuritaire.
- Vous avez une maison contemporaine en parpaing, avec des murs droits et des linteaux costauds ? 👉 La surélévation en parpaing assurera une continuité esthétique et structurelle.
- Vous vivez en zone urbaine dense, avec un accès chantier limité ? 👉 Le bois, grâce à sa préfabrication, limite les nuisances et réduit le temps de travaux.
« Sur un projet en zone urbaine, le bois permet de limiter l’impact sur le voisinage et de respecter des délais serrés. C’est souvent un facteur décisif pour les maîtres d’ouvrage. »
souligne l’architecte
Quel est le coût d’une surélévation en bois ou en béton ?
Quand vient le moment de chiffrer les travaux, le choix du matériau prend une autre dimension. S’il est souvent guidé par des critères techniques ou esthétiques, le budget final reste un facteur décisif pour bon nombre de porteurs de projet.
Bois, béton, béton cellulaire : le prix moyen au m² selon le matériau pour une surélévation de maison
En moyenne, une surélévation en bois coûte entre 1 500 € et 3 000 € du m², selon le niveau d’aménagement. C’est la solution la plus légère et la plus rapide, mais qui nécessite souvent un habillage ou des finitions plus soignées pour s’intégrer à l’existant.

Découvrez cette surélévation d’immeuble en Île-de-France en ossature bois passée par Archibien sur notre blog.
Côté béton, on distingue deux familles : le béton classique, plus robuste mais aussi plus lourd, et le béton cellulaire, plus récent, plus léger, et déjà isolant. Le premier affiche des prix allant de 1 550 € à 2 000 € du m², tandis que le second oscille entre 1 900 € et 3 000 € du m².
Voici un tableau récapitulatif pour y voir plus clair :
Matériau | Prix au m² (fourniture + pose) |
---|---|
Bois | 1 500 à 3 000 € |
Béton classique | 1 550 à 2 000 € |
Béton cellulaire | 1 900 à 3 000 € |
Pas intéressé par une surélévation, mais vous hésitez entre une extension en bois ou en parpaing ? On vous dit tout sur notre blog !
Ce qui peut faire varier fortement les coûts de votre surélévation ?
Au-delà du matériau lui-même, d’autres paramètres influencent fortement le budget final. La surface concernée, la complexité du bâti existant, ou encore le type de toiture à reposer peuvent ajouter plusieurs milliers d’euros au devis. Les projets avec aménagements intérieurs complets (isolation, cloisons, revêtements, salle de bain…) sont bien sûr les plus coûteux, car ils mobilisent davantage d’intervenants et de corps d’état.
L’accessibilité du chantier est un autre facteur non négligeable. Un projet situé en cœur de ville, avec des rues étroites et peu de place pour manœuvrer, sera plus complexe — et donc plus cher — à mettre en œuvre qu’un chantier en zone pavillonnaire.
« Un chantier de surélévation, c’est comme une opération à cœur ouvert. On travaille sur l’existant, avec toutes ses surprises. D’où l’importance d’anticiper chaque détail et de prévoir une marge dans le budget. »
Le bon compromis selon votre budget et vos priorités
Si votre priorité est de réduire les coûts tout en conservant une bonne isolation, le bois reste une excellente option. Sa légèreté permet aussi d’éviter des renforts structurels coûteux. Si vous recherchez une durabilité extrême, une intégration esthétique parfaite à une maison en maçonnerie, ou si votre bâti est très solide, le parpaing peut s’imposer.
Pour ceux qui veulent une isolation intégrée et un matériau de construction plus écologique que le béton classique, le béton cellulaire constitue un bon compromis, à condition d’accepter un budget légèrement supérieur.
« Il n’y a pas de bon ou de mauvais matériau. Il y a un projet, un bâti existant, et des objectifs. Et c’est l’ensemble qui doit guider le choix. »
souligne un conseiller travaux expérimenté.
Vous avez aimé notre guide pour choisir entre une surélévation en béton ou en bois ?
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