Le calorifugeage consiste à isoler toutes les installations destinées à la circulation de l’eau chaude et du chauffage, ce qui inclut la tuyauterie, les réservoirs et citernes. Le but est d’éviter les déperditions de chaleur, et de protéger les installations des perturbations extérieures comme le gel, tout en conservant l’énergie thermique et en réduisant les rejets de gaz à effet de serre.
Des réseaux soumis à d’importantes fuites de chaleur
Les réseaux d’eau chaude et de chauffage sont soumis à de grandes déperditions de chaleur, ce qui entraîne une consommation énergétique excessive. Ainsi, dix mètres de tuyaux non isolés dans une chaufferie représentent la même consommation que 10 ampoules de 60 W allumées en continu.
Or, des travaux de calorifugeage reviendraient à éteindre huit de ces ampoules. Mais il est aussi important d’effectuer le calorifugeage des installations de froid, notamment pour éviter les problèmes de condensation.
Des économies d’énergie grâce au calorifugeage
Les travaux de calorifugeage consistent à mettre tout autour des installations concernées des coquilles isolantes, réalisées par exemple avec des fibres minérales. Ils permettent de réaliser jusqu’à 10 % d’économies sur la facture finale de chauffage d’un bâtiment.
En outre, ils préviennent la dégradation du réseau et améliorent l’aspect visuel des lieux, tout en luttant contre la prolifération des légionnelles. Par ailleurs, les coûts peuvent être nuls, grâce à l’éligibilité de ces opérations au dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE), ce qui permet leur financement par la prime énergie.
Outre les économies d’énergie, ces travaux d’isolation de maison apportent une meilleure maîtrise des températures, les tuyaux étant protégés contre les températures ambiantes afin de conserver la chaleur, voire le froid, dans les réseaux.
Bien choisir son calorifugeage
L’efficacité de ces travaux de calorifugeage dépend de plusieurs facteurs : l’épaisseur de l’isolant ; la conductivité thermique de celui-ci, exprimée via le coefficient lambda, qui traduit la tendance du matériau à transmettre la chaleur, et dont la valeur peut varier entre 0,035 et 0,045 (plus la conductivité thermique est basse, plus le pouvoir isolant du matériau est élevé) ; le diamètre extérieur du tube.
Il existe différentes classes de calorifugeage, de 1 à 6 ; plus la classe est haute, plus grande est la performance de l’isolation. S’il faut au moins une classe 2, une classe 4 est recommandée pour obtenir une baisse significative de la consommation énergétique.
Outre les travaux de calorifugeage, quelques recommandations permettent de pallier les déperditions de chaleur : poser les tuyaux dans lesquels circule l’eau chaude en zone chauffée, en évitant surtout de les faire passer par l’extérieur ; installer des systèmes de chauffage à basse température, afin de diviser par deux les déperditions du réseau par rapport à des installations classiques ; raccourcir au maximum la longueur du réseau.
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