Mise en valeur par des travaux de restauration il y a quelques années, cette maison bourgeoise a déjà été rénovée en partie par le couple, et dans un objectif de préservation de son caractère historique. Malgré cela, l’organisation des espaces ne convient plus en l’état. Les pièces sont trop cloisonnées, peu optimisées et assez sombres. L’agrandissement du bâti semble alors comme la solution envisagée par le couple !
Définir un programme clair : qualités et défauts de la maison, futurs usages, niveau de finition, etc.
Une maison bourgeoise au cadre exceptionnel
Construite à la fin du XIXe, sur une parcelle au cadre verdoyant au cœur d’un petit village de l’Oise, cette bâtisse en pierre est d’une qualité sans commune mesure. Sur trois étages, la maison bénéficie d’un écrin de verdure exceptionnel à moins d’une centaine de kilomètres de la capitale.
Pour redonner ses lettres de noblesses à la maison, quelques travaux ont déjà été réalisés au fil du temps par les propriétaires. Pour autant, l’organisation des espaces ne convient plus à la famille et aux modes de vie d’aujourd’hui. Notamment, les pièces de vie qui, cloisonnées, sont sombres et peu fonctionnelles.
Cependant, les murs d’origine en pierre calcaire blanche typique de la région, ont un certain charme et doivent être autant conservées que mises en valeur.
Des volumes mal répartis
Accessible après un long couloir traversant, la cuisine semble s’éloigner de la salle à manger. Il faut passer par ce grand corridor central pour relier les deux pièces. Ce trajet est fastidieux et peu pratique, surtout lors des grands repas de famille, fréquents chez Séverine et Olivier.
Exposée nord, la pièce est mal isolée et donc assez froide en hiver. Aussi, sans accès à la terrasse surplombant le jardin, celle-ci ne permet pas aux habitants de profiter du cadre qui leur est offert.
Une volonté de profiter d’une surface modernisée et plus vaste
Désormais, Séverine et Olivier souhaitent profiter davantage de leur maison et notamment du jardin depuis les pièces de vie. Ouverts à l’idée d’apporter à cette bâtisse un souffle de modernité, ils aimeraient créer un nouveau volume contemporain à la fois spacieux, fonctionnel, indépendant et ouvert sur le reste de la maison.
Le couple envisage déjà la cuisine comme ce lieu propice pour faire la passerelle entre l’ancien et le contemporain par le biais d’une extension « revisitée » en rupture avec le style historique de la bâtisse.
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Trouver le bon architecte, par le biais d’un appel d’offre Archibien !
Séverine et Olivier décident alors de passer par les appels d’offre d’architectes organisés par Archibien, afin d’être accompagnés pour agrandir leur maison bourgeoise dans les Hauts-de-France. Accompagné de son chargé de projet dédié, le couple approfondit alors ses besoins et ses envies. Ceux-ci sont rédigés dans un programme architectural précis. Il détaille alors besoins, attentes, espaces, matériaux, contraintes budgétaires, techniques et réglementaires.
Cette étape cruciale dans tout projet, et cadrée dans nos appels d’offres d’architectes, permet à Archibien de sélectionner dans son réseau de plus de 1000 architectes les trois agences d’architecture en Ile-de-France les plus pertinentes et disponibles pour ce projet.
C’est après une visite de la maison bourgeoise et une rencontre entre le couple et les trois agences, que les enjeux du projet s’affinent. Quatre semaines de réflexion et de travail plus tard, les architectes présentent leurs idées à Séverine et Olivier. Leurs livrables regroupent images d’inspiration, textes explicatifs, visuels 3D, plans 2D et même un budget estimatif avec un planning.
Le couple peut alors comparer les différentes possibilités qui s’offrent à lui pour agrandir sa maison et faire des choix éclairés afin de sélectionner LA meilleure proposition à ses yeux !
Comparer trois projets d’architectes pour agrandir une maison bourgeoise
« De zinc et de lumière » – IR Architecte
La première agence imagine une extension en zinc en lieu et place des anciennes pièces de services. Accueillant désormais la cuisine et quelques pièces secondaires, ce nouveau volume se connecte directement à la grande terrasse. Depuis l’extérieur, la nouvelle composition en zinc de la façade vient créer une rupture avec l’esthétique d’origine de la maison. Pour conserver une harmonie, cette nouvelle surface vient se reposer sur une partie d’un bloc calcaire existant, qui est conservé.
À l’intérieur du nouveau volume, la lumière est valorisée au maximum. Une grande verrière part du toit et se pose sur le muret des meubles de cuisine, permettant un bel apport lumineux jusque dans les surfaces existantes.
L’extension vient se composer de deux espaces. Un premier volume, basé sur le débord existant, vient conserver les pièces de services (buanderie, espaces de stockage, etc.). Le second volume, quant à lui, accueille la nouvelle cuisine. Des meubles toute hauteur s’adossent au pignon. À l’opposé, le soubassement reçoit les meubles bas de cuisine. L’ensemble s’ouvre sur l’extérieur, grâce à un triple coulissant vers la terrasse que l’agence propose d’agrandir.
« S’agrandir sans s’imposer » – MADA
Pour mettre en valeur l’architecture de la maison principale, la deuxième agence propose une extension décollée du volume existant par le biais d’une faille en verre. Ainsi détachée, elle respecte la composition des façades de la maison bourgeoise en devenant une entité à part entière.
Par le contraste de leur architecture, les deux volumes dissociés se mettent à dialoguer. L’extension plus moderne et contemporaine avec sa structure métallique s’oppose à la sobriété de la pierre de taille. Chacun des deux volumes tire parti de la présence de son contraire. Ancien et contemporain se répondent et s’équilibrent sans qu’aucun ne s’impose à l’autre.
Pour maximiser les apports en lumière naturelle, l’agence joue avec un jeu de transparence. Avec des pièces traversantes et ouvertes sur l’extension, la lumière traverse la maison, faisant ainsi le lien entre les espaces. Depuis l’entrée principale, on aperçoit le jardin à travers la buanderie. Depuis la cuisine, on voit le ciel à travers la salle à manger.
« Horizon » – Philippe Sepulveda
La troisième agence propose de construire une extension de style contemporain. Elle reprend les éléments de langage de la maison existante, afin de préserver son homogénéité et son fort caractère.
Le premier niveau, en rez-de-jardin, est bâti en pierre de taille, blocs pleins ou de parement, de dimension et teinte identiques à celles de la maison. Les modénatures et le calepinage des pierres reprennent l’alignement des façades existantes. Ce niveau accueille alors un grand espace de rangement pouvant être accessible depuis les trois façades.
Le deuxième niveau est construit sur le principe d’une structure métallique légère. Ses parois et sa toiture sont revêtues d’un bardage en panneaux de zinc, apportent du contraste avec le niveau existant. Une grande verrière horizontale permet de profiter pleinement de la vue sur le jardin, et de sa lumière. L’architecte maximise volontairement la surface vitrée pour augmenter considérablement les apports lumineux.
L’agencement intérieur de la cuisine s’inscrit dans la continuité de l’étage de vie, en prolongeant d’une part la circulation linéaire du couloir de desserte central, et s’ouvre sur la salle à manger par une verrière.
Découvrez le budget prévisionnel calculé par l’architecte Philippe Sepulveda :
| Numéro des lots | Description des lots | Prix (TTC) |
| Lot n°1 | Installation chantier et démolition | 10 000 € |
| Lot n°2 | Terrassement et fondations | 12 000 € |
| Lot n°3 | Structure et gros œuvre | 20 000 € |
| Lot n°4 | Couverture, façade et étanchéité | 18 000 € |
| Lot n°5 | Plâtrerie et isolation | 4 000 € |
| Lot n°6 | Revêtements sol | 4 000 € |
| Lot n°7 | Peinture et autres revêtements | 5 000 € |
| Lot n°8 | Menuiserie et serrurerie | 8 000 € |
| Lot n°9 | Cuisine | 15 000 € |
| Lot n°10 | Plomberie | 5000 € |
| Lot n°11 | Électricité | 5 000 € |
| Lot n°12 | Études géotechniques et structure | 2 000 € |
| Lot n°13 | Honoraires architecte | 15 000 € |
| TOTAL | Budget prévisionnel extension | 141 000 € |
➡️ À suivre : Quelles sont les contraintes à prendre en compte pour une extension de maison de maître, en zone urbaine ?
Choisir le bon projet pour l’agrandissement d’une maison bourgeoise, en fonction des critères donnés
Comme dans chaque appel d’offres d’architectes organisé par Archibien, les trois propositions se révèlent différentes et proposent des idées variées au couple. Le choix n’a pas été évident pour la famille, mais ce sont les solutions apportées par le troisième cabinet d’architecte qui ont su la séduire.
« La proposition architecturale de Philippe répondait à notre envie d’évolution et d’extension de notre maison. Nous souhaitions réellement être « poussés dans nos retranchements« . Le projet nous a semblé avant tout simple et naturel, dans son intégration à l’existant. «
dixit les porteurs de ce projet
Pour une insertion architecturale optimale, l’extension se pose sur un socle en pierre blanche calcaire, qui respecte l’architecture historique du bâti. Ainsi, tout en conservant l’esthétique d’origine des façades avec les pierres de parements en rez-de-jardin, l’extension vient apporter le souffle de modernité auquel les maîtres d’ouvrage aspiraient grâce à sa façade en zinc, à l’étage.
Cette nouvelle surface, au volume traversant et inspiré des jardins d’hiver, créé désormais un lien évident entre la cuisine, la salle à manger et à la grande terrasse surélevée au dessus du jardin. De quoi faciliter l’organisation de grands repas familiaux !
Les ouvertures en bandeau de l’extension sont traitées dans une esthétique de verrière atelier, en rappelant l’ère industrielle de l’époque de la construction du bâti au XIXe siècle. Avec une triple orientation, les apports en lumière sont optimisés et en font profiter même les pièces existantes.
À travers cet appel d’offres d’architectes, Séverine et Olivier ont pu comparer différentes visions pour leur projet. Chacun à leur manière a permis de mettre en perspective les idées initiales du couple pour lui proposer des solutions auxquelles il n’aurait pas pensé dès le départ !
» Par le style, les lignes, le choix de la pierre pour le sous-bassement, associé au zinc et une très grande verrière, sa proposition correspondait en tout point à nos attentes ! D’ailleurs, les images 3D nous ont vraiment aidés à conforter cette impression ! »
racontent Séverine et Olivier, les maîtres d’ouvrage
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© Photographie d’architecture : Archibien
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