Les charges de copropriété sont imputables à tous les copropriétaires d’un immeuble. Nous vous livrons dans cet article quelques astuces pour réduire ses charges de copropriété et réaliser des économies !
Les charges de copropriété, qu’est-ce que c’est ?
Les charges de copropriété sont des charges qui incombent à l’ensemble des copropriétaires d’un immeuble. Ce sont les dépenses engagées pour le bon fonctionnement de la copropriété.
Selon les articles 10 et suivants de la loi de 1965, tous les copropriétaires doivent participer au paiement des charges de copropriété. Il existe deux types de charges de copropriété :
- Les charges générales qui correspondent aux dépenses de conservation, d’entretien et d’administration de l’immeuble. Ces charges vont notamment couvrir les dépenses liées aux ravalements, aux canalisations, à la rémunération du gardien d’immeuble s’il y en a, à l’entretien des espaces verts, etc.
Attention ! Les charges générales comprennent également les honoraires du syndic de copropriété si vous passez par un syndic professionnel pour la gestion de votre copropriété. Nous vous expliquerons ci-après comment réduire vos frais de syndic.
Les charges générales sont réparties entre tous les copropriétaires de l’immeuble selon le quote-part des parties communes détenu par chaque copropriétaire. Le calcul s’effectue proportionnellement aux tantièmes.
- Les charges spéciales, quant à elles, sont liées aux équipements communs et aux services collectifs. La nature des charges spéciales varie donc d’un immeuble à un autre. Il s’agit notamment des frais engagés pour les raccordements collectifs audiovisuels, de la maintenance de l’ascenseur, des interphones et des digicodes, etc.
Les charges spéciales sont réparties en fonction de l’utilité du service par chaque copropriété. Par exemple, un copropriétaire vivant au rez-de-chaussée ne paiera pas de charges spéciales liées à l’entretien de l’ascenseur.
Astuce n°1 : réduire ses frais de syndic
Comme nous l’avons dit précédemment, l’un des postes de dépenses qui fait monter drastiquement les charges de copropriété est le syndic de copropriété. Pour rappel, c’est la loi de 1965 qui fixe l’obligation d’un syndic dans une copropriété. Avoir une copropriété sans syndic est, de fait, illégale. La loi stipule que deux modèles sont possibles pour un syndic de copropriété :
Un syndic de copropriété professionnel :
Ici, c’est une société qui agit en qualité de syndic. C’est le modèle le plus connu et pourtant, c’est celui qui fait engager le plus de dépenses. En effet, les honoraires des syndics professionnels sont en constante augmentation.
Attention ! Les syndics professionnels n’hésitent pas à facturer des prestations additionnelles même quand cela n’est pas justifié. Tel est le cas dans le cadre d’une vente d’un appartement avec la facturation du pré-état daté ou bien encore lors de l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire (AGE).
Un syndic de copropriété non-professionnel :
Ici, c’est le syndicat des copropriétaires qui élit un conseil syndical selon les règles de majorité prévues à l’article 25 de la loi de 1965.
Ensuite, le conseil syndical élit un président en son sein. C’est le président du conseil syndical qui agit en qualité de syndic de copropriété dans le cadre d’un syndic coopératif ou bénévole.
Le syndic coopératif et le syndic bénévole se ressemblent fortement. Toutefois, à la différence du syndic bénévole, le syndic coopératif promeut la collaboration. Tous les membres du conseil syndical participent à la gestion de copropriété et peuvent se répartir les tâches selon les affinités d’un chacun. Par exemple, l’un des copropriétaires pourra s’occuper de la comptabilité tandis qu’un autre se chargera des formalités administratives et un autre de la communication dans la copropriété.
Cette gestion collégiale permet de réaliser des économies pérennes sur les charges de copropriété.
Bon à savoir : Le syndic coopératif vous intéresse mais vous avez peur de vous lancer ? Pas de panique ! Des outils existent pour vous aider dans la gestion de votre copropriété. Nous vous invitons à découvrir Matera, qui offre aux copropriétaires une plateforme intuitive pour les tâches chronophages et des experts pour les tâches complexes (travaux, comptabilité, problématiques juridiques).
Astuce n°2 : renégocier ses charges
Certains contrats de prestataires sont surévalués. Pour vous aider à réduire vos coûts de copropriété, demandez-vous tout d’abord si tous les contrats de prestataires sont essentiels.
Avez-vous besoin d’un gardien d’immeuble par exemple ? Pour les copropriétés de moins de 50 lots, c’est un poste qui n’est pas forcément nécessaire et qui peut vous faire économiser 20% sur vos charges de copropriété en moyenne !
Ensuite, vous pouvez renégocier vos contrats d’assurance et d’énergie. En passant chez Matera par exemple, un conseiller fait un audit de vos charges et vous accompagne dans la renégociation de celles-ci afin de réduire au maximum vos coûts de copropriété.
Astuce n°3 : installer un compteur d’eau individuel
Installer un compteur d’eau individuel aide chaque copropriétaire à avoir une vision juste de sa consommation d’eau. Par ailleurs, l’installation de compteurs d’eau individuels peut vous aider à détecter des fuites ou un dégât des eaux plus rapidement.
Astuce n°4 : diminuer les dépenses du chauffage collectif
Nous vous conseillons fortement d’optimiser le chauffage collectif afin de réduire les frais inhérents à ce poste de dépense. En effet, les frais de chauffage peuvent représenter jusqu’à 7% des charges de copropriété ! Pour réduire au maximum ces coûts, vous pouvez par exemple couper le chauffage collectif la nuit ou réduire la température de chauffe.
➡️ Découvrez d’autres articles sur notre blog Archibien !