Architecte diplômé de l’Insa de Strasbourg depuis une dizaine d’année et récemment fondateur de l’Atelier Leji, Julien Paulus opère en France dans l’Aveyron.
Quel a été votre parcours, avant de fonder votre agence ?
Je me suis formé en architecture il y a une dizaine d’année à l’Insa Strasbourg, j’ai ensuite travaillé quelques années chez Lina Ghotmeh à Paris, avant de reprendre un Master en Arts plastiques. Je suis parti au Brésil pour terminer ce master avant d’intégrer les équipes de Triptyque Architecture à Sao Paulo. Rentré en France il y a un an, j’ai fait le choix de fonder mon agence en milieu rural : Atelier Leji.
Sur quel projet avez-vous préféré travailler, et pourquoi ?
J’ai eu l’occasion de travailler sur des projets de très grande envergure dont je suis fier – de par les agences avec lesquelles j’ai collaboré – tels que des musées, des écoles, des hôtels, des bureaux, des logements, etc.
Cependant, depuis que j’ai fondé mon agence je fais des échelles beaucoup plus petites, et c’est aujourd’hui comme ça que je veux évoluer, je dirais donc le dernier projet d’extension de maison que je suis en train de développer. Ce n’est pas tellement pour la qualité du projet en soi, mais plutôt pour la relation au client et le fait que ce soit un projet que j’élabore seul.
Avez-vous des spécialités ou domaines de prédilection ?
Du fait de m’être installé à la campagne et d’être une agence de petite taille, je suis surtout appelé pour faire de la réhabilitation, des extensions, ou des maisons. C’est ce que j’aime faire aujourd’hui et c’est donc sur quoi je suis en train de me spécialiser, sans pour autant fermer de portes.

Le meilleur projet qu’on puisse vous demander ?
J’ai une grande attirance pour la créativité en général, et j’ai envie de travailler avec des gens qui partagent ce goût. Mon attirance pour tel ou tel projet se construit donc surtout sur le type de clients, j’adore travailler avec des artisans, des artistes, ou de manière générale des gens qui aiment ces univers.
Auriez-vous un conseil à donner aux porteurs de projets ?
Pas vraiment, mais ce que je remarque c’est qu’en tant qu’architecte on les accompagne dans tout le processus de construction en général, et ceux-ci sous-estime très souvent les différentes démarches et dépenses qu’implique l’architecture, ainsi que la nécessité de prendre du temps pour faire les choses bien. Je dirais donc de bien se préparer et de ne pas se presser.
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