Attirés par le potentiel d’une maison ouvrière d’environ 80 m², répartis en trois niveaux, un couple s’est lancé dans l’aventure. La maison n’avait pas été entretenue depuis une vingtaine d’années et avait une configuration inadaptée à la vie moderne. Les pièces donnaient sur la rue plutôt que sur le jardin. Les planchers étaient inclinés par le poids des années. Le niveau bas n’était pas accessible depuis l’intérieur. La réhabilitation de l’ancienne bâtisse était alors plus que nécessaire, pour créer une maison de ville optimisée en tout point : volume, usages et performances énergétiques.
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Une ancienne bâtisse marquée par le temps
Répartie en trois étages, elle présentait une distribution particulière : le jardin, qui laissait à désirer, était quasiment inaccessible depuis la maison. Seule la cave, non aménagée, permettait l’accès au jardin par une porte de service. Les pièces de vie alors regroupées au niveau supérieur, côté rue, ne proposaient ni intimité, ni sécurité à leurs occupants.
L’état général des lieux était à revoir en tout point : de la rénovation énergétique de la structure de la maison, à la remise aux normes de certaines pièces jusqu’au raccordement du bâti aux réseaux.
À la recherche d’un lieu de vie pérenne et durable pour toute une famille
Conscients de l’état du bâti, les propriétaires souhaitaient créer de nouvelles fondations saines. En contrebas du niveau de la rue, il fallait donc transformer la cave en des espaces habitables. Un audit structurel réalisé par un bureau d’études, a montré que beaucoup d’éléments porteurs de la maison étaient insuffisants. Il faudrait renforcer ou remplacer tous les planchers, et créer une structure porteuse intérieure intermédiaire. Dès lors, trois niveaux bien distincts apparaîtraient dans le volume de la maison. Un meilleur accès au jardin pourrait aussi être envisagé : de quoi profiter d’un extérieur, à tout juste un kilomètre de Paris ! Par conséquent, il faudrait repenser les circulations pour relier les trois étages entre eux.
Dans l’optique de créer un lieu de vie sécurisé pour s’y installer avec leurs enfants, les propriétaires imaginaient une pièce de vie orientée vers le jardin, et non côté rue. La cuisine et le séjour pourraient ainsi bénéficier de plus d’intimité. Quant aux espaces de nuit, ceux-ci se retrouveraient plutôt dans les étages.
Créer un lieu de vie aux équipements durables
Intéressé par l’idée de créer une maison passive, le couple étaient aussi en quête de meilleures performances énergétiques. Isolation beaucoup plus performante, changement du système de chauffage et des menuiseries, utilisation de matériaux durables… tous les leviers ont été actionnés.
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👇 Voici la maison ouvrière à réhabiliter :👇
Être accompagné dans ses démarches et réaliser une étude de faisabilité à Paris
Le couple a fait appel à Archibien pour réaliser un diagnostic des lieux. Accompagné, il a pu prioriser les interventions, et établir un budget. En passant par une étude de faisabilité pour leur maison ouvrière à Paris, le couple a pu valider différents paramètres de son projet et lever les doutes sur des sujets précis : faisabilité administrative (conformité au PLU du projet, notamment pour la réalisation d’une isolation thermique par l’extérieur débordant sur la rue), économie du projet (établissement d’un budget prévisionnel de l’intervention), constitution d’une équipe projet (bureau d’étude, architecte, etc).
Après une analyse des aspects réglementaires, techniques et économiques du projet, Archibien a permis au couple d’étudier plusieurs configuration de réhabilitation et restructuration de leur maison ouvrière.
Aussi, le couple cherchait a obtenir un accompagnement pour les démarches administratives. Notamment pour la remise aux normes de bâtisse : création de nouveaux compteurs d’eau, raccordement aux tout-à-l’égout, à la création d’une nouvelle ligne téléphonique, etc.
👇 Voici la maison ouvrière en cours de réhabilitation :👇
Comment effectuer la réhabilitation d’une maison ouvrière aux portes de Paris ?
Reprendre complètement la structure de la maison
Pour réhabiliter la maison, une phase de curage permet de débarrasser les lieux de tous leurs équipements anciens. Des sols jusqu’aux plafonds, tout l’intérieur disparaît. Seuls les murs porteurs sont conservés. Une fois la maison mise à nue et assainie, il s’agit de reconstruire les plateaux, supports de sa nouvelle vie !
Une reprise de sous-oeuvre est réalisée afin de renforcer les anciennes fondations. La rénovation énergétique de la maison commence grâce à la dalle en béton coulée dans le décaissement de la cave, avec un isolant épais sous la dalle : 20 cm. Quant à la restructuration des étages, des planchers plus solides avec des poutres HEA de soutien viennent remplacer les anciennes solives affaissées.
Créer une nouvelle structure saine avec des équipements plus sobres
Transformée, l’ancienne cave forme désormais un vrai rez-de-jardin, reliée aux étages supérieurs grâce à un escalier découpé et installé sur place, en panneaux de bois trois-plis, pour des raisons esthétiques. Le jardin qui laissait à désirer, terrassé pendant les travaux à cause du terrain en pente, se relie enfin au bâti. L’installation de poutres HEA dans les murs porteurs, permet la pose de baies vitrées sur 80% de la façade de cet étage. Une isolation de la bâtisse est effectuée depuis l’intérieur avec plus de 16cm de polystyrène graphité expansé. Les nouvelles menuiseries sont réalisées en triple vitrage, avec d’excellents profilés et des parties vitrées les plus grandes possibles.
La suppression de l’ancienne cuve à fioul, laisse place à un système de chauffage moins énergivore, avec l’installation d’un poêle à bois. Celui-ci est d’ailleurs conçu avec un système de diffusion de chaleur dans chaque pièce, accompagné d’une VMC double flux à haut rendement. L’objectif étant d’atteindre le meilleur classement possible dans le DPE.
C’est une maison plus économe en énergie qui se créée par la réhabilitation des lieux et l’installation d’équipements plus adéquats permettant de meilleures performances énergétiques. Aujourd’hui on retrouve dans la maison :
- quatre chambres,
- deux salles de bains,
- et un rez-de-jardin regroupant une cuisine et un séjour !
D’ailleurs, les pièces de vie sont connectées au jardin, avec la nouvelle dalle de la terrasse. Ce sont désormais des lieux qui apportent sécurité et intimité aux futurs occupants. Côté rue, des barreaux en acier ont été installés avec les menuiseries en triple vitrage, pour renforcer la sécurité de la bâtisse !
Profiter de la rénovation pour donner un caractère unique
Cette maison ouvrière prend aujourd’hui des airs de loft. Les revêtements utilisés lors de la rénovation donnent aux volumes ce côté industriel : un sol en béton et un plafond en bac d’acier collaborant au rez-de-jardin.
Le détail qui fait toute la différence ? L’escalier bien-sûr ! Sur-mesure, son corps central est fabriqué à partir d’un unique panneau de bois de 5m de hauteur, relié du sol du rez-de-jardin au dernier étage ! Malgré son ancienne répartition, la réhabilitation de la maison ouvrière a permis la mise en place d’aménagements sur-mesure pour optimiser les lieux : cette solution trouvée lors de l’étude de faisabilité, a permis de rendre viable une grande partie du projet !
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Découvrez le résultat final de cette réhabilitation de maison ouvrière en images 👇
© Photographies : Espaces 3D
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